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  • Photo du rédacteurCatherine Nempont

Le DAZIBAO de Mickaël GUERIN





Mickaël GUERIN, je l'ai découvert sur Twitter et LinkedIn grâce à Nadalette La Fonta Six, avec qui j'ai eu la chance de faire précédemment un portrait chinois daZibao.

Touchée par son enthousiasme débordant, son franc parlé, son humour et toute cette énergie communicative qui l'anime, j'ai souhaité en savoir un peu plus sur cette personnalité des plus intéressantes ! Mickaël est vraiment une belle personne avec qui je me devais de faire un portrait chinois daZibao. Je vous laisse le découvrir à travers ces 10 questions :


Si j'étais un média social :

Twitter ! Parce que c'est le média de la réactivité. C'est ma carte de visite. Pour tout vous dire, c'est sans doute l'endroit où j'ai eu la chance de rencontrer le plus de monde aussi bien réellement que virtuellement. Cela me permet d'écrire tous les jours. C'est une vraie source d'échange.

J'ai un compte qui me permet de communiquer avec la terre entière! Que ce soit Paris, l’Inde, l’Amérique, l’Australie, ou l’Angleterre, c'est là que l'on voit que la terre est finalement petite. C'est une belle forme de proximité.

Il y a tous les échanges à la fois sur la timeline Twitter mais aussi sur les DM (direct message) où je suis dans plusieurs groupes. Alban Jarry, disait d'ailleurs que les DM c'est un peu "la pièce cachée de Twitter". J’y échange beaucoup dans des groupes avec des personnes qui sont devenus des amis.

Je peux vous citer par exemple #i4Emploi #612Rencontres #AdnCitoyens #Digitalladies où l'on communique dans ces DM et sur la timeline avec des posts ou on peut se taguer avec des hashtags.

#i4Emploi : permet d'aider une personne en mettant en avant son CV via Twitter. Nous sommes un collectif d'une cinquantaine de personnes dont une dizaine anime #hashtag, et toutes les personnes rattachées à ce compte qui intègrent dans leur profil ce #hashtag, ou retweetent pour aider ceux qui recherchent un emploi au quotidien. Nous réalisons un édito le dimanche, puis nous relançons les tweets que d'autres cercles retweetent également, et ainsi de suite. Nous avons pu ainsi aider 800 à 900 personnes et 200 à 300 personnes qui ont retrouvé un emploi, soit directement, soit indirectement, par le fait de ce #hashtag moteur.

#612Rencontres : groupe né à partir du livre blanc d'Alban Jarry sur les réseaux sociaux et l'innovation. (https://albanjarry.com/livre-blanc-reseaux-sociaux/). Alban nous a interviewé, puis a créé un DM dans lequel on échange au quotidien avec plein de personnes et de personnalités différentes.

#ADNCitoyen : pour mettre en avant les initiatives citoyennes positives, sans aucune forme de publicité pour des entreprises. Il manque en France une vision plus "jolie" de la réalité citoyenne et c'est ce que nous essayons de faire.

#Digitalladies pour l'inclusion numérique et digitales des femmes.

Si j'étais un comportement :

Le sourire. Il faut absolument sourire à la vie, quelles que soit les difficultés que l'on peut rencontrer.

Quand j'étais petit, au cours d'un voyage en Autriche, j'avais vu un autocollant amusant même si l'objectif était plutôt négatif car cela incitait à fumer, mais il disait : "Take it easy, das Leben ist hart genug" Soyez cool, la vie est déjà bien assez difficile.



Je suis pour le sourire ! J'ai commencé ma carrière, je m'occupais et lors de mon portrait dans le journal de l'entreprise, j'y avais prôné le management par le sourire.

Un sourire, cela ne coûte pas cher, cela peut faire plaisir à tout le monde et cela peut apporter beaucoup de chose.

Prévert disait :

Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple.

Si j'étais un hashtag Twitter :

#rencontres ! Cette possibilité infinie de pouvoir rencontrer des personnes que l'on n'aurait pas croisé dans la vraie vie. J'aime par exemple être au fin fond de ma Provence et d'avoir cette possibilité de mettre en relation deux personnes qui sont à un congrès à Las Vegas pour qu'ils se rencontrent sur place.

Twitter permet de mettre en contact des gens qui sont à l'autre bout du monde, et c'est juste incroyable.

J'aime à y rencontrer tous les horizons. J'ai écrit il n’y a pas longtemps un article où j'avais mis en avant deux rencontres clés, Dipty Chander et Nadalette La Fonta Six. Nous nous sommes rencontrés via les #digitalladies, grâce à Twitter, grâce à l'inclusion numérique des femmes, et cela a matché de suite.

Nadalette que nous connaissons mutuellement, je l'ai découverte grâce à une série de rencontres sur Twitter via Emmanuelle Leneuf et son @Flashtweet, qui m’a invitée à réunion chez Microsoft, qui m’a fait rencontrer quelqu’un, Thomas Kerjean, qui m'a conduit jusqu’à elle, ce qui nous a permis d'échanger longuement. Une des rares fois où j'étais monté sur Paris, j'ai pu la rencontrer en vrai via les @leschuchoteuses qui avaient initié un financement participatif, et avaient réunis plein de personnes dont Nadalette et moi. Et puis le plus drôle sur mon chemin vers Paris c’est le TGV qui avançait et s'arrêtait pour un incident sur la ligne, à ce moment-là je regardais Nadalette La Fonta Six lors de sa conférence au TEDx. Les 20 minutes d'exposé ont jalonné cet incident d'une manière hallucinante, à chaque fois que le train s'arrêtait, Nadalette parlait de l'annonce de son handicap, mais dès qu'elle disait "moi je veux bouger", le train repartait. Il y a des signes comme cela !

Nadalette est une des plus belles rencontres que j'ai faites. C'est comme la rose et le Petit Prince, elle fait partie intrinsèquement de ma vie.

J'aime à rependre la citation de Paul Eluard :

Il n'y a pas de hasards, il n'y a que des rendez-vous.

Si j'étais une association/ONG :

Je créerais Ponts sans frontière pour prolonger la citation d’Isaac Newton : "Les hommes construisent trop de mur et pas assez de ponts."

J'aimerais relier par ce moyen les gens entre eux pour éviter ce sentiment de peur de l'autre. Certes, nul n’est identique, ne serait-ce que par sa culture, son patrimoine, mais allier nos différences pour faire notre force à travers ces ponts, ce serait pas mal tout de même !

Si je devais changer de métier :

J'hésite ! Je serais clown, parce qu'il fait rire et déclenche la joie, le bonheur. Ou peut-être prof, comme dans Le Cercle des Poètes Disparus ou Le plus beau métier du monde avec Gérard Depardieu. Transmettre quelque chose de positif, de beau et d'utile aux autres.

Si j'étais une innovation numérique :

Le smartphone ! Parce que chaque jour, je reste émerveillé d'avoir le monde au bout des doigts. Je serais tenté de dire que c'est presque mon meilleur ami ! C’est incroyable tout ce qui peut être partagé via cet outil, il permet entre autre de rester en contact avec plein de monde. C'est vraiment l'outil de la transmission, qui relie les gens les uns aux autres. C'est une belle ouverture sur le monde. Alors il peut être décrié, on peut lui trouver des défauts, mais quand je vois des ados s'envoyer des messages via Snapchat, sms, Messenger, cela leur permet d’une certaine manière de créer et de garder du lien où qu’ils soient.

Je trouve qu'il y a une véritable démocratisation de l'outil. Quelle qu'en soit sa qualité, le top ou le bas de gamme, il permet tellement de choses, et on reste sur un pied d’égalité car nous pouvons échanger, communiquer, partager.

Si j'étais un super héros :

Difficile de choisir, il y en a tellement que j’aime. Bon, j'en ai deux que j'adore : Cyclope dans les X-men, celui qui a des yeux qui envoient du laser, et qui est toujours en introspection, et Daredevil, super héros aveugle. Ce sont des super héros qui ont de grandes difficultés qu’ils ont su cependant agilement surmonter. Je n’avais pas fait le lien avec les yeux, mais on peut reprendre le petit prince : On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.

Si j'étais une stratégie :

Ce serait la fantaisie ! Bon j'ai un physique qui est loin de l'éphèbe, mais j'aime ce statut du petit drôle à la vue basse. Cela me permet d'apprendre beaucoup sur la nature humaine, avec ses bons comme ses mauvais côtés. J'aime cette fantaisie, ce côté saltimbanque qui me va bien et me permet beaucoup de choses.

Si j'avais une baguette magique :

J'essaierais d'enlever de la bêtise et de l'inhumanité. J'aimerais aussi faire quelque chose pour l'écologie, comme enlever tout ce plastique qui polluent les océans.

Si j'étais une citation :

"Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts" Isaac Newton. C'est à mon sens la plus importante.


 

Mickaël GUERIN est depuis 4 ans consultant expérience client pour La Poste. Il accompagne les équipes des bureaux de poste sur la relation client, sur la manière de les accueillir.

Cela couvre également l'utilisation des nouvelles technologies, des postures, comment accueillir les clients et les servir correctement.

Son parcours très atypique allant des RH au siège social de La Poste, à la tenue d'un bureau de poste, au développement commercial, en passant par le risk management, le suivi des travaux immobiliers, avec entre deux un poste de directeur d'une entreprise qui vendait des faire-parts de mariage et naissance en ligne, pour arriver à l'expérience client.

Parisien d'origine, il a quitté l’Île de France dès qu’il a pu, et adore aujourd'hui les départements qu'il a parcouru comme le Cantal, le Vaucluse, les Bouches du Rhône, les Alpes de Hautes Provence et la Drôme.

Il vient aussi de co-créer un magazine sur la transformation numérique dans les territoires et collectivités locales à destination des élus : https://www.lemagdesterritoiresnumeriques.com/

Et dans 5 ans ? Mickaël, me dit "Maître du monde" avec une bonne dose d'humour ! En fait il ne sait pas où il en sera dans 5 ans. Impossible de le savoir ! Tout va tellement vite, que c'est impossible d'imaginer où il en sera réellement.

L'évolution a de multiples facteurs soit au niveau de son métier, soit au niveau des structures, soit au niveau des technologies, alors il aimerait rester autour du numérique et de la relation avec les gens.

Son petit secret ce serait de faire comprendre que la révolution « digitalo-numérique » a déjà eu lieu, et que les gens ne sont pas aussi perdus que ce qu'ils croient.

Ce n'est pas parce que l'on nous parle de robot, d'intelligence artificielle, d’uberisation que cela représente un danger, bien au contraire !

Les gens peuvent s'en servir, l'utiliser, peuvent s'y retrouver.

Il rappelle à ma mémoire Pokémon Go, appli qui a beaucoup été décriée au moment où elle est apparue. Le constat c’est qu’il a permis de faire découvrir des lieux à des personnes de tous horizons et à développer à travers ce jeu un réel intérêt, permettant ainsi un brassage culturel.

Pour conclure il me dit qu’il aimerait travailler dans l'inclusion, emmener tout le monde ! Et me lance avec un peu de malice : "Je serai Secrétaire d'état au numérique".


Vous pouvez le retrouver sur Twitter et LinkedIn pour le découvrir encore plus.

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