Le DAZIBAO que je vous présente aujourd’hui est celui d’une personne dont on m’a énormément parlé par les actions et les collectifs qu’il a mené comme #612rencontres et #i4emploi. Évidemment, je trépignais d’impatience pour pouvoir enfin mettre une voix et des mots sur un homme aussi impactant sur les médias sociaux, en particulier sur Twitter et LinkedIn. Je vous présente (s’il est encore besoin de vous le faire d’ailleurs…) le DAZIBAO d’Alban JARRY, et laissez-vous surprendre…
Si j’étais une valeur :
La fidélité. Dans un monde de plus en plus court-termiste, il faut savoir pérenniser les relations nouées au fil du temps. Dans la vie « réelle » via les médias sociaux ou professionnellement, c’est une valeur qu’il faut entretenir.
Si j’étais un espoir :
Face aux aléas climatiques de plus en plus fréquents, les humains doivent penser à des solutions plus durables qui permettent la sauvegarde de la planète et la transmission d’un monde plus équilibré aux jeunes. Il faut une mobilisation de toutes et tous pour retransformer notre monde.
Si j’étais un hashtag :
Il me semble impossible d’être un unique hashtag car c’est grâce à la multiplicité des hashtags qu’il est possible sur les réseaux sociaux de créer un écosystème et d’entretenir une présence.
En revanche, si je devais mentionner 2 hashtags, importants pour moi, ce seraient #i4emploi et #612rencontres.
Le premier parce qu’il permet, grâce à une formidable collectif de bénévoles, de mettre en avant des personnes qui sont en recherche d’emploi qui n’ont pas suffisamment de visibilité sur les réseaux sociaux ou qui cherchent à élargir leurs réseaux pour atteindre autrement des recruteurs.
Le deuxième car grâce à lui, j’ai découvert énormément de personnes, je me suis forgé des amitiés, que je n’aurais jamais tisser sans lui. Ce hashtag est le fruit de livres blancs collectifs qui permettent de partager des idées sur l’utilisation des réseaux sociaux.
Les 2 hashtags montrent que l’interactivité est indispensable sur les réseaux sociaux et qu’il faut y cultiver des initiatives collectives.
Si j’étais un moyen de communication :
Les réseaux sociaux ! Ils n’ont pas de frontières, pas de limites. Chaque message peut y atteindre des personnes inattendues. Ils facilitent le transfert d’idées. Des messages s’y diffusent partout sans tenir compte des hiérarchies, des frontières, des différentes barrières linguistiques. Ils nous font découvrir un nouveau monde de communication.
Si j’étais un ingrédient du bonheur :
Le partage. Je pense que dans ce monde qui met en avant l’individualisme, il faut aussi attacher beaucoup d’importance à des forces communes. Il faut apprendre à rencontrer les autres, à s’apprivoiser pour communiquer entre nous. L’interaction est devenue une compétence indispensable à acquérir.
Si j’étais un réseau social :
Un mélange de Twitter et LinkedIn. Les deux sont très complémentaires car ils facilitent la communication dans le monde professionnel.
Twitter est très fort pour partager des messages assez courts. La partie publique se complète d’une messagerie (DM) très puissante pour interagir à plusieurs.
LinkedIn, dans le monde professionnel, est incontournable pour mieux se connaitre, pour véhiculer des idées. Il simplifie le relationnel à long terme pour rester uni avec d’autres personnes.
Si j’étais une innovation :
L’intelligence artificielle vraiment au service de l’être humain. Surtout pour tenter de les remplacer mais pour cette capacité qu’elle a à optimiser les tâches répétitives et à faciliter pour le plus grand nombre l’utilisation du numérique. Ce qui fait la force des humains, c’est cette capacité à gérer les aléas et les imprévus.
Par ailleurs, il faut veiller à ce que les IA soit plus représentatives de l’universalité des personnes, elle ne doit pas être développée et paramétrée par une poignée de profils. Une uniformisation est un risque trop important.
Si j’étais un adjectif :
Collaboratif. En effet, c’est ensemble que nous pouvons faire des choses dont l’impact est démultiplié, comme le collectif #i4Emploi. Il fonctionne parce que derrière cet hashtag, ce collectif, il y a des bénévoles qui donnent du temps, qui l’animent. Sans cette collaboration, cet esprit d’équipe, ce genre d’initiative ne pourrait pas fonctionner.
Si j’étais un souvenir :
L’article écrit il y a 3 ans dans Les Échos sur la comparaison entre les réseaux sociaux et le Petit Prince. Il représentait la découverte de nouveaux êtres qui se produit pour chacun
d’entre nous lorsque nous sommes plongés dans les réseaux sociaux et que nous découvrons ces terres inconnues. Cette comparaison était amusante à faire.
Si j’étais un hobby :
Certainement, la bande dessinée ! Plutôt d’inspiration Franco-Belge. J’aime ce dépaysement que procurent les bandes dessinées, une forme d’évasion avec l’alliance des textes et dessins. Si je devais en citer une ce serait le Secret de l’Espadon de Blake et Mortimer par Jacobs.
Alban JARRY travaille au quotidien dans l’innovation digitale chez un gestionnaire d’actifs.
En plus d’être présent sur les médias sociaux, il écrit des articles pour différents médias comme Les Echos, Forbes ou la Harvard business review et anime un blog albanjarry.com. Il est également un ambassadeur de l’UNICEF pour l’initiative U-Report.
U-Report est un outil numérique, gratuit et anonyme, permettant de mobiliser les jeunes et de connaitre leurs préoccupations grâce à des sondages envoyés sur leurs smartphones. Développé par l’UNICEF, U-Report a pour but d'engager les jeunes de France à s'interroger, à débattre et se faire entendre sur les problèmes et les sujets qui les concernent au quotidien. (ex : santé et climat)
Comme il a pu l’évoquer précédemment, il fait partie du collectif #i4emploi qui met en avant des personnes qui ont besoin de donner de la visibilité à leurs candidatures pour qu’elles soient optimisées, puis retweetées et plus visibles de recruteurs. C’est devenu un des hashtags les plus consultés, en termes de recherche d’emplois, sur Twitter. Ce format collectif est complètement indépendant et constitué de bénévoles.
Et enfin #612rencontres dont la genèse était de partager avec des personnes sur leur utilisation des réseaux sociaux. Ceci l’a amené à la rédaction de plusieurs livres blancs sur les réseaux sociaux.