Je ne pouvais conclure mes Portraits DAZIBAO Coup de Cœur de l'été sans avoir fait celui de Pierre CAPPELLI.
Pierre a immédiatement compris tout le potentiel de Dazibao qui sont des portraits très étudiés et surtout pas des interviews, qui peuvent être utilisés dans différentes formes de communication, de marque personnelle, employee advocacy et ressources humaines entre autres ! Il a aussi su percevoir la personne que je suis, mes difficultés dans mon parcours de vie, ma résilience qui en a émergé et ma volonté.
Doué d'une grande générosité d'âme, il me soutient activement pour que je puisse avancer mon projet dans les meilleures conditions.
Avec un parcours incroyable, il est depuis de nombreuses années expert en médias sociaux où il y est hyperactif, mais aussi et surtout dans le pilotage de la Transformation Digitale d’entreprises.
Doté d’un enthousiasme à toutes épreuves, je suis heureuse de vous présenter le Dazibao de Pierre CAPPELLI.
Si j'étais une révolution
Elle serait à coup sûr numérique ! Une révolution qui se déploie progressivement depuis une vingtaine d’années et qui me fascine. Elle est en pleine accélération actuellement et ouvre vraiment le champ des possibles. Je suis aujourd'hui passionné de toutes ces technologies numériques qui bousculent l'ordre établi, nous forcent à sortir de notre zone de confort et nous amènent à devenir plus créatifs que jamais: ces technologies (la blockchain, l’intelligence artificielle, l’internet des objets, la réalité virtuelle ou augmentée ..) se jouent des freins que nous constations depuis de nombreuses années et me donnent personnellement l'envie d'être plus entreprenant encore, de bouger les lignes, de les exploiter dans de nouveaux projets.
Une mission de 3 ans dans le centre de recherche scientifique Inria (Lille) au sein du pôle de compétitivité Euratechnologies où j’étais au contact quotidien de très nombreuses startups mais aussi des chercheurs scientifiques du centre, a littéralement boosté cette envie
Si j'étais un engagement
Ce serait une action majeure en faveur du respect de notre environnement et de la biodiversité.
Le réchauffement climatique, l'explosion de la quantité de plastiques retrouvés dans notre environnement, l'augmentation incroyable d'incivilités écologiques et bien d'autres choses encore bouleversent nos modes de vie. Il est urgent, vital même d'agir pour sensibiliser le grand public aux enjeux environnementaux et à modifier ses comportements dans bien des domaines : gestion de son véhicule et de sa conduite automobile, limitation du nombre de déchets ménagers en privilégiant les éco-recharges, abandon total des plastiques à usage unique, gestion stricte de sa consommation d'eau notamment l'été, et de très nombreux autres gestes du quotidien qu'il est pourtant simple d'adapter En parallèle nous pouvons repenser à nos modes de vie en bougeant les lignes et en intégrant ces notions élémentaires d’écologie dans notre quotidien
Nous pouvons grâce aux communautés que nous développons via notre présence sur les réseaux sociaux, contribuer à cette sensibilisation de chacun, petits ou grands, en expliquant encore et encore l'intérêt de ces enjeux, et en publiant une actualité ciblée sur les constats que nous enregistrons déjà : c’est une question d’intérêt général !
Je sensibilise d'ailleurs ma fille à cette idée, à ce changement à sensibiliser ses copains/copines au plus tôt. Je pars du principe que beaucoup ne le font pas parce qu'ils ne comprennent pas ou pensent que c’est inutile à leur simple échelle. Il faut leur démontrer au contraire que l’effort individuel de chacun profite à tous !
Si j'étais un nouveau média social :
Je serais un média en remplacement de Facebook, qui me permette d’y faire migrer toute la communauté (plus de 2000 personnes) que j’ai réunie patiemment au fil des ans. Un média qui respecte mes données, qui ne pille pas sournoisement dans mon dos ces informations confidentielles que je ne lui ai jamais permis de prendre, un média dont le modèle économique reposerait sur un modèle gagnant gagnant sur ce que j’ai décidé de lui laisser embarquer. Un media éthique qui me respecte : il n’existe malheureusement pas à ce jour, mais qui sait …on peut rêver ! Aujourd’hui, mon média préféré est assurément Twitter : j’y ai développé une belle communauté de passionnés dans de multiples domaines et y échange quotidiennement sur de multiples sujets. Nous y mutualisons toutes et tous nos idées, nos passions, nos coups de cœur ou coups de gueule : nous y refaisons le monde, alertons ou soutenons, découvrons ou nous extasions.. c’est aussi ça la vie.. même virtuellement
Si j'étais un super héros :
L'Abbé Pierre ! C'est pour moi un vrai super héros qui a consacré sa vie à la lutte contre l'exclusion des plus démunis, sans intérêt personnel et en vivant dans la plus grande austérité. Véritable homme de projet, il a fondé Emmaüs et a multiplié les actions pour permettre à cette structure de survivre : il était plus tourné vers la vie des autres que la sienne. Cet engagement humain sans réserve est admirable : il a déployé toute son énergie jusqu’à son dernier souffle, sans relâche, chapeau. Les histoires de Superman ou autre Batman à côté, ne présentent que des super héros d’opérette qui ne me font pas rêver.
Si j'étais un hashtag :
#612Rencontres ! C'est un hashtag que seuls ceux qui font partie de ce groupe privé sur Twitter peuvent comprendre. A l’initiative d’Alban Jarry après une 1ère expérience réussie avec une partie de ce groupe lors la création du collectif #i4emploi une paire d’années avant, un nouveau collectif s’est créé pour contribuer à la rédaction du livre blanc « 612 Rencontres sur les réseaux sociaux » Puis une partie des membres de ce collectif ayant pris l’habitude d’échanger ensemble, un nouveau groupe plus restreint de 39 membres s’est formé : un groupe d’amis très soudés d’horizons professionnels et géographiques différents qui partagent quotidiennement dans un DM collectif privé sur Twitter leur vie professionnelle, privée, familiale, leurs joies et leurs peines, leurs recherches et leurs coups de cœur, les photos de famille et bien d’autres choses : c’est devenu en quelque sorte une vraie seconde famille, la 612 Family. Ceci est si enrichissant que c’est devenu très stimulant
Si j'étais un animal :
Le dauphin ! J'habite la Réunion, et j'en vois d’ailleurs régulièrement quand je suis sur ma terrasse. Il me fascine par sa proximité intelligente avec l'homme, par la sensation de liberté qu’il procure et tout l'imaginaire qu'il génère depuis mon enfance. Je pense évidemment à « Flipper » qui me fascinait quand j’étais enfant, au « Grand Bleu » de Besson qui reste mon film fétiche, à Cousteau cet explorateur océanographique que j’ai tant admiré (et qui avait déjà tout compris du partage social via ses productions). Mon élément est l’océan : je vis à 100 mètres à peine de l’océan Indien et je l’entends du matin au soir, la nuit aussi dans toutes les pièces de la maison. J'en viens à ne plus vouloir vivre ailleurs que sur une île pour pouvoir profiter de contempler cet océan le matin au réveil en buvant ma tasse de café ou le soir lorsque le soleil se couche, là, juste devant la maison. J’ai peut être été un cétacé dans une vie antérieure ou le serais-je dans une prochaine (rires)
Si j'étais un espoir :
J’ai tant de thèmes à aborder, là ! Par exemple découvrir un vaccin qui nous protègent de toutes ces maladies incurables qui déciment notre planète, comme les cancers par exemple, surtout auprès des enfants. Sinon je rêve qu'un jour l'homme tende enfin la main vers l'homme. Que l'homme puisse enfin s'ouvrir aux autres, en oubliant définitivement tout ce qui a pu nous opposer. Utopique, mais il est tellement bon de rêver, je tiens à garder cet état d’esprit car c’est bien l’espoir qui fait vivre !
Si j'étais un message à l'univers :
Dans le prolongement de la question précédente, que la paix règne enfin dans le monde. Qui nous a donné le droit de juger l’autre pour sa couleur de peau, sa religion, ses convictions ou ce qu’il mange ? Le monde est devenu intolérant, par bêtise chacun pensant détenir la vérité et par profit, chacun essayant d’abuser de l’autre. J’exècre au plus haut point l’injustice quelle qu’elle soit et il est courant de me voir agir sur Twitter au secours d’une noble cause, d’une personne que je ne connais pourtant pas mais qui rencontre une situation extra-ordinaire nécessitant un soutien, ou pour dénoncer certains des innombrables messages de haine qui pullulent malheureusement sur les médias sociaux. Cela en fera peut-être sourire quelques-uns ? qu’importe, l’essentiel pour moi étant de respecter mes valeurs et d’agir avec conviction.
Si j'étais un mentor :
Ce serait sans conteste Valérie, ma compagne, la mère de ma fille Selena (8 ans). Dès que j'ai un doute sur un axe de travail ou besoin d'un avis sur une production, je me tourne vers elle immédiatement. Nous sommes chacun consultant indépendant et travaillons à la maison en totale harmonie. Nous sommes très soudés, très complices, avec les mêmes visions et objectifs de vie que nous menons avec passion et enthousiasme. Nous ne sommes pas matérialistes et préférons parcourir le monde à la découverte de nouvelles cultures, de nouvelles rencontres, de belles surprises humaines et faire ensuite se rencontrer les gens au fil de notre parcours.
Si j'étais un regard :
Ce serait « les yeux dans les yeux » ! J'ai horreur des regards fuyants. J'aime regarder mon interlocuteur dans les yeux. J'aime comprendre et mesurer la personne à travers son regard, qu'il soit bienveillant, ouvert, curieux, mais toujours les yeux dans les yeux. Mon regard est ainsi tour à tour attentif, interrogateur, amusé, approbateur, et il est très représentatif de cette curiosité naturelle qui m’anime depuis mon enfance
Pierre CAPPELLI possède un parcours très atypique d’une très grande richesse : il est tout le temps en mouvement. Il a eu, comme il le souligne, LE déclic numérique en 2010 même s’il évoluait dans cette branche depuis 20 ans déjà, du fait d'avoir été en collaboration avec de très nombreuses startups et le monde de l’innovation numérique à Lille. Il a décidé de construire son parcours professionnel depuis une vingtaine d’années, en passant d'une entreprise à une autre avec détermination tous les 2 à 3 ans après y avoir bâti à chaque fois un nouveau projet d’envergure. C'est une manière pour lui de progresser de manière constante. Chaque poste, qu'il a occupé, était toujours d'un niveau supérieur au précédent, gagnant à chaque fois en perspectives et compétences.
Quand il est sous statut « chef de projet », il constate qu'au bout d'une paire d’années il a besoin de se challenger pour mesurer le chemin parcouru et l’efficacité du projet réalisé. Il refuse de rester en zone de confort et cet état d’esprit implique souvent une nouvelle étape. Il vit aujourd’hui sur l'île de la Réunion, où il s'est installé en juillet 2017. Il accompagne les entreprises dans leur développement, en y intégrant les nouvelles technologies numériques. La transformation digitale d’une entreprise est pour lui une véritable passion et il s’y investit sans compter.
Il nourrit d'autres réflexions pour entamer déjà de nouveaux projets et bien plus encore, mais chut…