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  • Photo du rédacteurCatherine Nempont

Dazibao de : Edith LASSIAT





Il y a des rencontres tellement inspirantes, que lorsque la conversation s’arrête, je plane, je rentre en méditation, en réflexion sur l’ensemble de ce que l’on vient de me livrer ouvertement, authentiquement. Au point que retranscrire avec les mots justes, sans dénaturer la parole offerte, il me faut un temps pour la digérer pour réintégrer tout le sens de l’échange. J’ai vécu cela avec Édith LASSIAT, auteure et conférencière, et je vous le partage dès maintenant à travers son DAZIBAO.


Si j’étais un instinct :

L’instinct de survie ! Peu importe ce qui nous arrive, il faut cette résilience profonde pour traverser notre chemin de vie. Se rendre compte comment nous pouvons être vivant dans le monde actuel où l’on vit. Cet instinct de survie va être très important dans les années à venir, c’est ce qui fait que nous serons encore plus capables de sentir ce qui arrive pour ensuite s’adapter.

C’est une réponse que je n’aurai peut-être pas faite il y a deux ans, mais c’est ma perception actuelle de l’état de la planète. Ce n’est en rien du pessimisme, c’est la conscience que quand nous avons trop joué avec les éléments de la nature et que nous voyons que la planète est en train de se rebeller de plein de manières. Les êtres qui ont un instinct de survie vont être ceux qui vont pouvoir être en contact avec la nature. C’est en fait celui qui permettra d’anticiper, de sentir et de nous adapter.

Pour moi il y a deux niveaux dans la vie, la vie matérielle au quotidien, ce que l’on montre de soi, et la conscience profonde que nous avons en nous des perceptions plus fines des choses. C’est la connexion de ces deux plans qui est importante.

C’est la connexion dans l’invisible avec des éléments qui nous dépassent.

L’instinct de survie c'est quand la conscience profonde nourrit toutes nos actions. C’est ce que mon mari appelle le darwinisme. C’est vivre au-delà du visible, plus en conscience, plus en connexion à ce qui est essentiel.


Si j’étais une sensation :

La douceur du vent sur ma peau. Sa caresse, celle des éléments, une vraie sensation de douceur. Elle est purement tactile en contact avec les éléments.


Si j’étais un espoir je serais

La beauté, la beauté du monde. La reconnaissance de la beauté de tout, de l’homme, de tout ce qui est. Cette beauté sublimée.

Mon rêve est que le beau règne sur la terre. Je suis une très grande hédoniste contemplative.

Pour moi, le beau est un hommage à la sensibilité, à nos talents, au respect de soi.

Je suis en admiration devant tout ce qu’il y a de beau dans la nature.

L’espoir est que le beau est un hommage à sa sensibilité, à ses talents, au respect de soi.

Il y a de la beauté universelle dans la nature et dans l'être. La beauté est un élément fondamental de la vie.

Mon rapport au beau est absolu, sans doute lié au fait d'avoir eu la chance merveilleuse d'avoir été critique d’art. J’ai vu tellement d’œuvres magnifiques.

Le beau est relié à la capacité de création du divin, la nature et de l’humain. Cela a quelque chose de transcendant.


Si j’étais une résolution :

Être sereine. De gagner en sérénité, en hauteur, sans doute moins de colère. Actuellement j’ai besoin de sérénité, mais c’est très conjoncturel car j’oscille entre ces deux états.


Si j’étais une parole portée à l’univers :

L’amour ! Aime-toi, aime-moi! C’est ce qui résonne le plus en moi. La beauté et l’amour font partie du même champ. C’est une énergie blanche, dorée, lumineuse qui emporte tout. C’est une vraie sensation de paix. Tout est là, tout est possible, tout existe.

Le message à l’univers, ce serait « envoies nous cet amour pour que l’on soit conscient de ce que cette énergie porte en elle ».


Si j’étais mon contraire :

Je serais moi, car je suis mon contraire et moi-même. Sereine et guerrière. En étant mon propre contraire je suis dans l’unité. C’est le paradoxe de l’humain.


Si j’étais une citation :

« Le subtil c’est le connu que je porte en moi et qui souffre de ne pas être reconnu » citation transmise par mon père. Tout est à l’intérieur de nous, le plus fin, le plus subtil, le plus alchimique. Notre "nous intérieur" le sait mais notre humanité ne le sait pas.

Il y en a une citation que j’aime également énormément celle de Carl Gustav Jung « nos plus grandes blessures sont le fermant de notre excellence ». (A méditer !)


Si j’étais une atmosphère :

Je serais Arletty (sourire) ! "Atmosphère, atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère !". C'est en fait un jeu de mot, une contre-vérité, du théâtre, de l’humour.


Si j’étais porte-parole :

Je le serais pour les femmes ! Pour toutes les femmes qui ont le désir de prendre leur vraie place dans le monde dans le respect de l’homme. En étant toujours à leur vraie place, celle de leur être, de leur corps, de leur âme. Dans le véritable respect de qui elles sont. Que toutes les femmes reprennent leur vrai pouvoir à côté des hommes. Attention, je ne suis pas une féministe combattante, mais je sais cependant que l’on a terriblement besoin du féminin. Selon les cultures, les lieux où elles sont les femmes peuvent prendre ou reprendre leur place à côté des hommes en toute parité.


Si j’étais un projet de cœur :

Je suis dans mon projet de cœur dans ce que je fais. Contribuer au féminin radieux, puissant, lumineux, c’est cela mon projet de cœur. Une femme qui veut tout sous toutes les coutures. Redonner à la femme sa pleine place dans le monde. Cela peut passer par l’art, la parole, la maternité, la création, la présence professionnelle au plus haut niveau. Cette dimension du yin est à redonner au monde.


Si j’étais une rencontre :

Une rencontre avec le divin, cette partie sublime de l’être avec sa lumière, sa grandeur, sa beauté. Cette magnifique conscience du divin en l’homme.


Si j’étais un moyen de m’exprimer hormis la voix :

Je serais l’art dans sa globalité est de la peinture, la sculpture, l’écriture. Même quand je fais une toile, je glisse l’écriture en palimpseste. Un poème parle autant qu’une toile. L’écriture a été un grand moment d’expression pour moi, j’ai eu l’honneur de recevoir des prix d’écriture.


Si j’étais une œuvre littéraire :

Sans conteste je serais « La belle du seigneur » d’Albert Cohen. J’aurais pu être aussi un poème « Song of myself » de Walt Whitman. Deux œuvres que j’ai adorées. Il est difficile d’en choisir une particulièrement, j'en aurais tellement à vous citer.


Si j’étais une stratégie :

"Less is more with joy !"

Trouver le chemin minimaliste qui donne le maximum d’effets et le faire dans la joie, dans ce qui nous fait vibrer à chaque instant. Nous perdons du temps à faire beaucoup de choses inutiles qui ont peu d’impact, je pense que l’on perd le fil de ce qu’on aime vraiment faire. Le tout est de savoir ce qui nous fait vibrer, il nous permet d’aller plus loin en faisant l’essentiel. Cette notion de joie est importante.


Si j’étais une récompense :

Je serais une reconnaissance ! Quand ce que je porte, ce que je transmets, ce que j’émets est reconnu dans sa portée, dans ce que cela a contribué à changer. La reconnaissance de l’autre qui est passé à quelque chose de supérieur. Cette importance du saut quantique qui a pu être fait. Le résultat acté, connu, digéré. C’est une sensation d’accomplissement.


Si j’étais un pays :

Ce serait sans doute le Canada. Car j’ai des projets de vie vers ce pays qui m’attire énormément pour ses grands espaces, la gentillesse de ses habitants, cette nature incroyable, le côté spontané. Il incarne en un seul endroit le côté décomplexé américain et les valeurs de la vieille Europe.


Si j’étais un des 4 éléments :

Je serais l’eau, car mon corps est composé à 99% d’eau, parce que l’eau est un état qui me porte, parce que je suis très attirée par la mer, les océans, les rivières, les lacs. Mon signe est cancer ascendant cancer, l’eau a donc une énorme importance. C’est une réelle alchimie avec ce que je suis. L’eau c’est la matrice du vivant. L’eau entre calme et tempête.


Si j’étais un hashtag :

Ce serait #PuissanceFéminine ! C’est ce qui me définit et définit ce que je fais. C’est l’oxymore sublime. Car puissance est ce qui est relié à l’homme, et donc y associer le féminin est le paradoxe qui m'intéresse.


Si je revenais enfant je me dirais adulte :

Ma spécialité est la redécouverte de l’enfant intérieur, et quand je me contacte enfant, elle me dit : "je suis fière de toi, vas plus loin ! Ne lâche pas ! Continue !"


 

Edith Lassiat est une des leaders francophones de la croissance individuelle. Auteure, coach et conférencière de réputation internationale. Elle a mené en parallèle une carrière à haut niveau, une vie de femme, d'amoureuse et d'artiste.


Elle partage avec moi ses différents projets autour de la femme, et constate que toutes ces rencontres nécessitent que la puissance soit libérée pour pouvoir avancer de la meilleure des façons qu’il soit. Il y a 4 ans quand elle a souhaité devenir coach, elle a contacté en conscience sa propre puissance, pour accompagner les femmes de la plus belle des manières.


En septembre, elle réalise une Masterclass avec des femmes entrepreneures pour aller contacter leur propre puissance au travers de leur histoire.

La puissance féminine se libère chez ces femmes par le déblocage des croyances limitantes par la sexualité par la paix avec leur histoire, par l’accès à leur enfant intérieur, par la visualisation dans un futur qui commence à ressembler à quelque chose de désirable et d’unique.


Aujourd’hui Edith Lassiat est la spécialiste de la puissance féminine. Elle aide les femmes à la reconnaître, la libérer et la développer, pour atteindre un véritable magnétisme.


Elle animera de nombreuses conférences sur le leadership de la femme entre autres d’ici 2020.


Toute sa détermination est bienveillante et puissante.


Je vous souhaite de croiser son chemin, comme elle est venue à moi pour le projet DAZIBAO qu’elle a énormément aimé et soutient activement. Elle pense qu'il est rare et particulièrement intéressant d'avoir quelqu’un qui aborde les fondamentaux du branding par des questions aussi profondes. Elle trouve que c’est une façon d’aller dans l’authenticité. Le DAZIBAO en est un très bel angle, se poser des questions sous d’autres termes et le partager.


Vous la retrouvez sur son site et sur LinkedIn.

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